L'association organise sous peu un concours littéraire de poèmes et nouvelles. Les formalités vous seront transmises prochainement!
Bonne journée!
Calie C.
Naissance d'un Nous... Résurrection de ce moi...
samedi 12 mai 2007
mercredi 9 mai 2007
Bagdad
Petite fille de 6 ans,
Je suis déscolarisée,
Je me rends sur le marché,
Où je vends des paniers.
Ma sœur de 12 ans est prostituée,
On ne peut faire autrement ici,
Il faut bien que notre famille vit.
Papa est mort l’été dernier.
Les voisins nous l’ont annoncé,
« Attentats meurtriers ».
La phrase était lancée.
Et mon papa tué…
Ma ville est nommée Sadriya.
Où il y a beaucoup d’enfants sans papa.
Ce matin maman m’accompagne sur le marché,
Nous prenons le bus, avec tous nos paniers.
Ce matin… il y a eu un « attentat meurtrier ».
Le sang mêlé de maman et ces étrangers.
Le bus a explosé. Je n’ai plus le droit de vivre.
Des derniers soupirs et lamentations je m’enivre.
Ce matin, à 6 ans, je suis morte.
Un voisin frappe à ma porte,
« Attentat meurtrier ».
Cette phrase trop prononcée.
Ma sœur en larme s’est évanouie.Cet après midi elle mettra fin à sa vie.
Je suis déscolarisée,
Je me rends sur le marché,
Où je vends des paniers.
Ma sœur de 12 ans est prostituée,
On ne peut faire autrement ici,
Il faut bien que notre famille vit.
Papa est mort l’été dernier.
Les voisins nous l’ont annoncé,
« Attentats meurtriers ».
La phrase était lancée.
Et mon papa tué…
Ma ville est nommée Sadriya.
Où il y a beaucoup d’enfants sans papa.
Ce matin maman m’accompagne sur le marché,
Nous prenons le bus, avec tous nos paniers.
Ce matin… il y a eu un « attentat meurtrier ».
Le sang mêlé de maman et ces étrangers.
Le bus a explosé. Je n’ai plus le droit de vivre.
Des derniers soupirs et lamentations je m’enivre.
Ce matin, à 6 ans, je suis morte.
Un voisin frappe à ma porte,
« Attentat meurtrier ».
Cette phrase trop prononcée.
Ma sœur en larme s’est évanouie.Cet après midi elle mettra fin à sa vie.
Petit soldat...
Abou 11 ans, village Kanema.
Sur les bancs de l’école tu rêves.
Regardes par la fenêtre le panorama.
Tu l’ignores mais d’un petit soldat,
Pour les rebelles, tu es la sève.
Ce jour là un groupe armé,
De ton école t’a enlevé.
A présent pour seule famille,
Tu as cette escadrille.
On t’a durement entraîné,
Tirs, viols, parcours du combattant…
Une arme on t’a confiée.
Oublies ton passé dorénavant.
Du haut des tes 15 ans ton premier tir.
Une femme du service humanitaire.
Elle n’aurait pas du t’offrir son joli sourire,
Ton fusil l’a faite à jamais taire.
Tu n’as pas hésité une seconde,
Prohibition pour elle d’être dans ton monde.
Elle baigne dans son sang.
Toi tu montes d’un rang…
Tu deviens un chef redouté,
Petit berger de Satan,
Ton âme aux démences a été ajustée.
De barbaries, tueries tu es déjà vétéran.
Sur les bancs de l’école tu rêves.
Regardes par la fenêtre le panorama.
Tu l’ignores mais d’un petit soldat,
Pour les rebelles, tu es la sève.
Ce jour là un groupe armé,
De ton école t’a enlevé.
A présent pour seule famille,
Tu as cette escadrille.
On t’a durement entraîné,
Tirs, viols, parcours du combattant…
Une arme on t’a confiée.
Oublies ton passé dorénavant.
Du haut des tes 15 ans ton premier tir.
Une femme du service humanitaire.
Elle n’aurait pas du t’offrir son joli sourire,
Ton fusil l’a faite à jamais taire.
Tu n’as pas hésité une seconde,
Prohibition pour elle d’être dans ton monde.
Elle baigne dans son sang.
Toi tu montes d’un rang…
Tu deviens un chef redouté,
Petit berger de Satan,
Ton âme aux démences a été ajustée.
De barbaries, tueries tu es déjà vétéran.
Poème
Petit être des pluies
Petit être des pluies,
Tu tournes ris et vis.
Tes pieds nus dans la boue,
Tu t’en amuses et tu joues.
Hors du monde,
Petite bouille toute ronde.
Je salue ta grandeur.
Et toute ta fraîcheur.
J’aimerai te dire que j’arrive,
Pour te montrer ce qu’est « vivre ».
Que de toi je ne suis qu’à quelques lieux,
Petit être des pluies au regard des cieux.
De ton innocence je suis ivre,
De ta beauté je m’enivre.
De la vie tu es le plus beau des rois.
Nul besoin de cours de révérences,
Bercé par la douceur de ton enfance,
Tes espoirs ton regard me donne en la vie la foi.
Petit être des pluies,
Tu tournes ris et vis.
Tes pieds nus dans la boue,
Tu t’en amuses et tu joues.
Hors du monde,
Petite bouille toute ronde.
Je salue ta grandeur.
Et toute ta fraîcheur.
J’aimerai te dire que j’arrive,
Pour te montrer ce qu’est « vivre ».
Que de toi je ne suis qu’à quelques lieux,
Petit être des pluies au regard des cieux.
De ton innocence je suis ivre,
De ta beauté je m’enivre.
De la vie tu es le plus beau des rois.
Nul besoin de cours de révérences,
Bercé par la douceur de ton enfance,
Tes espoirs ton regard me donne en la vie la foi.
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